La fille du roi pirate – Tricia Levenseller

Editions : Feiwel and Friends308 pages
ISBN : 9781250095961

Le jour où Kalligan, Roi pirate qui règne sur les mers, estime que sa fille chérie Alosa est devenue une véritable pirate, il l’investit d’une mission…
Mettre la main sur une mystérieuse et très ancienne carte au trésor qu’il recherche depuis toujours !
Pour réussir son défi, la courageuse Alosa n’hésite pas à se laisser capturer par ses pires ennemis, s’offrant alors la possibilité d’infiltrer leur navire. Prisonnière au milieu d’un impitoyable équipage, Alosa sait que son butin est à portée de main. Dès que ses ravisseurs tournent le dos, elle part explorer le bateau. Très vite, son plus redoutable obstacle sera Riden, un intrépide lieutenant particulièrement intelligent, et surtout très séduisant…
Mais la jeune femme a plus d’un tour dans son sac, et personne ne pourra arrêter la fille du Roi pirate !


Je n’abandonne que rarement une lecture. Parfois, je la laisse de côté pour mieux la reprendre plus tard. C’est ainsi que certaines lectures sont en stand-by depuis 2004, avec une avancée d’un chapitre tous les deux ans (j’exagère à peine). Mais celui-ci, c’est le premier que je referme avec la ferme intention de ne plus l’ouvrir. Au bout de 70 pages. Nous avons donc la fille du roi pirate, qui semble dotée, selon ses propres dires, de toutes les qualités. Elle a un plan. Se faire capturer par un autre pirate pour lui voler un truc. Donc, elle se fait capturer, sort de sa cellule tous les soirs et attends de se faire reprendre et enfermer à nouveau dans sa cellule. Le second de l’ennemi lui plait, et comme par hasard, il en a marre, donc il l’enferme dans sa cabine. Et je me suis arrêtée là parce que cette danse de je m’échappe et j’attends de me faire rechoper, et je suis géniale avec mes magnifiques longs cheveux roux qui sont mentionnés toutes les pages, on ne sait jamais, que le lecteur l’oublierait, ça me gonfle.
Et ne me lancez pas sur l’univers de fantasy inexistant. Aucune géographie, aucune culture, aucune mythologie, à part l’existence de sirènes évoquées en passant. Effort en world-building : zéro.
Alors que j’aime les histoires de pirates, j’aime les histoires avec des héroïnes, mais j’aime aussi les personnages qui sont imparfaits sans se voiler la face et surtout une histoire et un univers qui tiennent la route.

Merci tout de même à Daughter of the pirate king de m’avoir réconcilié avec l’idée d’abandonner un livre pour de vrai, ce qui n’était pas arrivé depuis le lycée. J’ai plus le temps pour ces conneries.

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