A cosmology of monsters
Editions : Titan Books
ISBN : 9781789094114
429 pages
Noah Turner’s family is haunted by monsters that are all too real. His bookish mother Margaret, Lovecraft-loving father Harry, and sisters Sydney, born for the spotlight, and the brilliant but awkward Eunice, a natural writer and storyteller – all must face the demons alone.
As Harry becomes obsessed with the construction of an elaborate haunted house – The Wandering Dark – the family tries to shield baby Noah from theirs precarious finances, the gruesome tricks of the show, and the darkness that hangs over their family home.
Carrying he legacy of The Wandering Dark, the family risks falling apart in the face of poverty and sickness, and the real monsters grow ever closer. Because unbeknownst to them, Noah is being visited by a wolfish beast with glowing orange eyes.
La Famille Turner, de Vandergriff (Texas), se tient sur le seuil d’un monde terrifiant dominé par une cosmologie de monstres.
Est-ce le leur ou est-ce le nôtre ?
Emprunté au hasard parce qu’il était mis en avant sur la table des nouveautés, à cause de sa couverture et de ses promesses lovecraftiennes, ce livre fut une lecture à la fois plaisante et difficile.
Je m’attendais à une histoire horrifique peuplée de monstres, comme le promet le titre, tirant son essence dans l’horreur cosmique et au final, je me suis retrouvée dans les affres du deuil, de la maladie mentale et de la solitude. Que se passe-t’il quand les drames dissolvent les liens familiaux ? Que notre identité profonde n’est pas celle que l’on croyait ?
Mélange d’horreur, de psychologie transgénérationnelle et de roman initiatique, Une cosmologie des monstres nous plonge en plein dans la Bible Belt dans les années 90, où les prêcheurs excentriques, rois de l’hypocrisie, ouvrent des églises punk, et où les maisons de l’horreur se font le reflet des Enfers pour ouailles en mal de frissons.
Si les monstres existent, ils se nourrissent du désespoir humain, à la manière d’un… Monstres et cie pour adultes, qui se déroulerait dans le visuel d’un album de Powerwolf avec quelques fulgurances féministes bien senties et dans l’air du temps et un bel hommage à la littérature horrifique américaine du vingtième siècle.
Ce n’était pas la lecture que j’attendais, mais elle s’est avérée bien plus plaisante que ce à quoi je m’attendais, avec une conclusion parfaite.
Human beings are small and insignificant in a big, scary universe, and in a horror story – be it a movie, a book, or a haunted house – we have to face that fact. But no matter how scary things get, no matter what the audience has to confront or endure, there’s always a happy ending. when the credits rolls, or the reader closes the book, or when our guests walk out tonight, their lives will go on. Because they faced the dark, the sun will shine a little brighter tomorrow, and the real-life monsters won’t seem so bad. For a day, or an hour, or even a moment, life will be better.
Boastful, loud and rambuctious, even these fat, aging men remained proud and confident, as though they owned the world. Where did that confidence originate?
☽ Celestraceae et Remedium ☾ 